La caméra Digital Bolex est la seconde camera a proposer le format d’enregistrement non propriétaire développé par Adobe pour l’enregistrement de video en RAW , le CinemaDNG. La première était la caméra d’origine suédoise, l’Ikonoskop apparue en 2008, et dont la production a été arrêtée très rapidement. Les 2 caméras utilisent le même capteur de type CCD conçu par Kodak. La Digital Bolex D16 enregistre des séquences d’images raw en lieu et place d’un flux vidéo. En plus de ses capacités « raw », cette caméra se distingue par son capteur aux dimensions d’une image de pellicule Super 16mm, permettant l’usage d’objectifs vintages sans rognage. Notre caméra Digital Bolex est equipée d’une monture native PL pour une compatibilité avec les objectifs de cinéma. Nous recommandons son usage avec ce grand classique de l’époque du cinéma en 16mm, le zoom Canon 8-64mm T2.4.

La Digital Bolex a été la première caméra destinée au grand public proposant d’enregistrer de la vidéo en RAW. Dans ce sens elle marche dans les pas de son illustre ancêtre, la Bolex originale, qui a conquis le monde en permettant à tout un chacun de faire des films sur pellicule. Comme sa « sœur » l’Ikonoscop, sa production a été arrêtée, cependant son concepteur, le cinéaste Joe Rubinstein, continue de proposer un service de maintenance. Notre caméra à d’ailleurs bénéficié d’une révision complète ainsi que d’une mise-à-jour vers un disque interne de plus grosse capacité (2 To), en 2020. La D16 est la seule caméra numérique à prendre de la valeur, valant aujourd’hui plus de 2 fois son prix de lancement. Cela peut s’expliquer par le rendu unique grâce à son capteur CCD qui offre une reproduction des couleurs à la fois riche et douce, qui est souvent comparé au rendu de la pellicule. Le fait que son capteur bénéficie d’un « global shutter » donne un rendu de mouvements très naturel qui se rapproche également de celui de la pellicule. La technologie CCD fait en outre que les photosites qui composent son capteur sont très proches, laissant peu d’espace entre eux (moins que la technologique CMOS qui est le standard du marché), dès lors il y a moins d’artefact de moirage et globalement on peut considérer que l’image enregistrée doit être plus fidèle à se qui se trouve devant l’objectif.